domenica 9 gennaio 2011

POESIE FRANCESI


Temps de pandémie

Dans le cœur de l’ile de ma solitude,

baignée par les vagues Rouges et orageuses,

 coucher de soleil d'une liberté

qui galope entre l'orange et le jaune

pour vivre rien que dans la pensée

déjà l'expérience de l'aube,

tellement attendue,

qu’elle  puisse encor s'habiller

de lumière éternelle et blanche


Anna Giordano.

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Soupir

Sur le fragile fil d'une pensée
le songe s'éteint dans un après-midi d'été.

Dans les bras d’un soleil en déclin,
sur le boulevard du soir, un soupir…

Vent aux voiles d'un destin
qui navigue de rive en rive, 
à la recherche d'un refuge,
un havre de paix,
où la lumière se réduit…
dans le ciel crépusculaire
éclairé par un regard,
qui refléte la lueur d’un dernier espoir.

Sospiro

Sul fragile filo di un pensiero
si spegne il sogno nel pomeriggio estivo.

Nelle braccia del sole in declino
sul viale della sera, un sospiro…

Vento alle vele di un destino
che naviga di riva in riva
in cerca di un rifugio,
un eremo di pace.

Dove la luce si riduce…
nel cielo crepuscolare
illuminato da uno sguardo,
che riflette il bagliore di un’ultima speranza.

 Anna Giordano
 2013
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Force de gravité.

Entre les latitudes de nos coeurs
demeure dans l'espace intemporel,
cet amour inlassable qui nous lie.

Entre un méridien et l'autre de nos vies
tempêtes et ouragans 
dévastent notre façon d'être,
mais rien, ni personne 
pourra jamais briser
la force de gravité qui, imperturbable, 
nous unit.


Forza di gravità.

Tra le latitudini dei nostri cuori
dimora nello spazio senza tempo,
questo instancabile amore che ci lega.

Tra un meridiano e l’altro delle nostre vite,
tempeste ed uragani sconquassano il nostro vivere,
ma niente e mai nessuno arriverà a spezzare
la forza di gravità che imperterrita ci unisce.


Anna Giordano- 2013
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Destin
Tu es part de moi et
dans ma vie tu glisses
en saisissant mon âme.

Dernières notes d'une valse,
secondes rapides
que je serre entre mes doigts,
mais il n’y a que fumée ...
Je remonte à travers toi le chemin long 
et je suis tes traces comme un chien.

Or, je t’en prie, arrête-toi!

Ne me laisse pas, destin
et redonne moi les rêves
oubliés dans ton écrin
et efface les minutes
d’une larme tremblante
que baigne mon temps.


Destino

Tu sei parte di me e
nella mia vita scivoli
catturandomi l’anima.

Ultime note di un valzer,
celeri secondi
che stringo fra le mie dita.
Purtroppo è solo fumo…
in  te rimonto il mio cammino lungo
e seguo le tue tracce come  segugio.

Ma, ti prego, fermati!

Non lasciarmi, destino, 
ridonami i miei sogni
dimenticati nel tuo scrigno,
e cancella i minuti  di una lacrima tremante  
che bagna  il mio tempo.


                                                              
Anna Giordano
2013
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La fin d’un jour

Reluisent les feuilles du chêne
et des éclats de rubis
éblouissent le regard
à chaque souffle du vent.

Derrière le géant

se cache le soleil

laisse couler son sang

et doucement il meurt.

L’aire frémit

de son dernier soupir

la nuit voile de deuil

le ciel rouge de honte

pour n’avoir su empêcher 

une fois de plus sa mort.



La fine di un giorno

Brillano le foglie della quercia

e schegge di rubini

ad ogni soffio di vento

abbagliano lo sguardo.
Dietro al gigante
si nasconde il sole
lascia colare il suo sangue
e dolcemente muore.
Freme l’aria
del suo ultimo sospiro
la notte vela di lutto
Il cielo rosso di vergogna
per non aver saputo impedire
ancora una volta
la sua morte.  

11 Agosto 2012 Anna Giordano
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Fleur de lis. 

Fleur blanche de lis
ta peau es douce
chimère unique
espoir de l’âme
tu es le rêve
que j’embrasse le soir...

De ta peau je m’habille
éternelle merveille…

Lune blanche tremblante
île douce de mes vers
où la voix du silence
dans la paix s’éclipse.


Giglio  ( dedicata alla luna)

Fiore bianco di giglio
liscia è la tua pelle
unica chimera,
speranza dell’anima
tu sei il mio sogno
che abbraccio la sera…

Di  pelle tua mi vesto
eterna meraviglia…

Luna bianca tremante
dolce isola dei miei versi
dove la voce del silenzio
nella pace si eclissa.

Anna Giordano
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Pour…    

Pour évoquer la lumière,
je raconterai  le soleil de tes yeux.

Pour évoquer la mélodie,
ferai-je  écouter le son de ta voix.

Pour évoquer la vie
ferai-je entendre
les battements de ton cœur

Pour évoquer  l’amour…
je parlerai de toi.

Per…


Per evocar la luce,
racconterei  il sole dei tuoi occhi .

Per evocar la melodia,
farei ascoltare la tua voce.

Per evocar la vita,
farei sentire i battiti del tuo cuore.

Per evocar l’amore,
        parlerei di te.



Anna Giordano
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Fleur de cactus


En t’éclosant,                                                          
tu ouvris tes pétales au temps,
candides comme neige.
Le nectar de ton calice 
tu offris au soleil,
en échange de sa vitale caresse,
qui te permis 
pour un seul jour
vivre ta beauté éphémère. 


Fiore di cactus                        

Apristi al tempo i petali,
candidi come neve.
Il nettare del tuo calice 
offristi al sole
in cambio della sua vital carezza,
che ti permise, 
per un giorno solo,
vivere 
l’ effimera tua bellezza.

Anna Giordano
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Délicatesse
                                                                           
Rouge vermeil
tu t’agites au soleil
sur ta tige frêle,

douceur du printemps,
parmi le blé vert
ton corps se plie
sous le  souffle du vent.

Corolle délicate
velours soyeux ,
lèvres  de pourpre
fleurissent dans les champs.

Tu fanes et t’effeuilles 
papier de soie 
le vent te cueille
et t’emporte avec soi,

pour chanter à ce monde 
ta beauté délicate,

fleur rouge vermeil
fleur de coquelicot.


Delicatezza

Rosso vermiglio
che ti agiti al sole
sul tuo stelo fragile
dolcezza primaverile,

nel verde del grano
il tuo corpo si piega,
sotto il soffio del vento.

Delicata corolla,
velluto setoso,
labbra di porpora
infiorano i campi,

appassisci e ti sfogli
come carta di seta
il vento ti coglie
ti porta con sé,

cantando al mondo
delicata bellezza,

fiore rosso vermiglio
fior di papavero.


Anna Giordano
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Les enfants et le Burulì

Blanc 
le fond de leurs  grands yeux noirs,
Blanches 
les petites dents comme leur âme.

Noire 
la peau de leur corps,
ainsi comme la mort 
qui fauche leur sort.

Noire  
et crépue  la chevelure,
qui seulement pour peu, d’entre eux, 
deviendra blanche.


I bambini e il Burulì.

Bianco il fondo dei loro occhioni neri,
bianchi i dentini come la loro fede .

Nera la pelle del loro corpo,
così come la morte che falcia la loro sorte,

neri i loro capelli crespi,            
che  ahimè, per pochi 
diventeranno  bianchi .


Anna Giordano
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Dédié aux enfants africains touchés par Buruli


Les yeux  de la souffrance



Yeux qui demandent 
sans parler,
tacites questions 
par eux  prononcé,
mettent dans le cœur 
de ceux qui les regardent,
l’envie de leur donner 
un brin d’amour.

Enfants, 
qui nous quittent,
sans avoir demandé:
ni  de venir au monde,
ni de devoir mourir.

Passifs, 
sans prétentions,
acceptent leur mal
comme âmes 
sans défense.

Leurs yeux  
parlent pour eux
leur tendre âge


en fait les frais,
le temps:
froid calculateur,
sans  âme,
impitoyable 
trace le sentier infernal 
qui les attend. 


Gli occhi della sofferenza. 
dedicata ai bambini  africani affetti dal Burulì)


Occhi che chiedono
senza parlare,
tacite domande
da essi pronunciate,
mettono nel cuore
di chi li sta’ a guardare,
la voglia di dar loro,
un briciolo d’amore.

Bimbi che se ne vanno,
senza aver domandato
ne’ di venire al mondo,
ne’ di dover morire.

Passivi ,
senza pretese,
accettano il loro male
come  anime indifese.

I loro occhi parlano
la tenera età
ne fa’le spese,
il tempo:
freddo calcolatore,
senza anima,
impassibile,
traccia il sentiero infernale,
che li attende .



Anna Giordano
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Le temps et le vent
                                                                           


Depuis mon lit
j’écoute le vent souffler 

au delà des vitres.
Un corbeau 
croasse 
dans l’air qui tourbillonne,

et les cris d’enfants, 
dans la cour…
me rappellent ceux des miens.

Le temps s’écoule
derrière ces vitres…
Les souvenirs sont aux aguets
et ils me plongent dans le passé.


Le vent souffle,
le vent refoule mes pensées,
et ils ne restent que les regrets.

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Il tempo e il vento
Dal mio letto
ascolto il vento
 

soffiare al di là dai vetri,
un corvo gracchia 

nell’aria vorticosa
e i gridi dei bambini nel cortile

mi ricordano quelli dei miei.

Il tempo scorre
dietro questi vetri …
ed i ricordi sono in agguato
immergendomi nel passato.


Il vento soffia
il vento respinge i miei pensieri
e restano che i rimpianti.


Anna Giordano
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Se rappeler pour ne pas oublier


Rappelle toi mon garçon 
de la guerre passée,
même si ni toi et ni moi 
l’avons vécue.
Rappelle toi mon garçon
ce que les autres ont subi
et nos parents 
nous ont raconté.
Ce que les hommes 
ont infligé                                             
à leur semblables 
sans pitié 
même pas pour qui était 
juste né.
Vieillards, enfants, 
femmes et hommes 
qui  comme faute 
ont les a accusé 
d’être 

nés juifs.


Eux,  venez, 
rappelle toi mon garçon,
arrachés de leurs lits 
pendant qu’ils dormaient,
pendant qu’ils mangeaient, 
pendant qu’ils priaient,
tout simplement 
pendant qu’ils vivaient.
Leur faute?
Défendre leurs propres racines
comme aujourd’hui 
tu défends les tiennes. 

Rappelle toi mon garçon
de ne pas haïr 

ceux  
qui de toi sont différents.


Aujourd’hui les guerres 
tu les vois à la télé
tu est déjà habitué 
à voir les massacres
qu'ont donne en repas 
à tes yeux, 

rendant la guerre 
une chose banale,
une routine 
de tous les jours. 

Rappelle toi mon garçon,
la vie n’est pas banale,
c’est la plus grande valeur 
que chacun possède,
elle est un don précieux 
défends-la, oui, 
mais avec amour,
la guerre ne sert à rien 
si après ont meure.

La mort, 
n’est pas de son égale valeur.

Rappelle toi mon garçon
rappelle la valeur
à qui un jour 
tu raconteras l’horreur
pour leur apprendre à aimer 
et ne pas haïr,
si tu veut que le monde 
un jours
puisse de paix jouir.

Rappelle toi mon garçon.


Ricordare per non dimenticare  
(in  memoria  alle vittime dell’Olocausto)


Ricorda ragazzo 
la guerra passata
anche se né tu e né io 
l’abbiamo vissuta.
Ricorda ragazzo
quel che gli altri hanno patito
e che i nostri padri 
ci hanno raccontato.

Quello che gli uomini 
hanno inflitto 

ai propri simili

senza pietà
neppure per chi 
era appena nato.

Vecchi, bambini 
donne e uomini...
li si accusava 
d’essere nati ebrei.

Essi, venivano, 
ricorda ragazzo,
strappati dai letti 
mentre dormivano,
mentre mangiavano,
mentre pregavano,
semplicemente,
mentre vivevano.

La loro colpa?
Esser custodi 
delle proprie radici
come tu oggi 
lo sei delle tue.

Ricorda ragazzo 
di non odiare
coloro che sono 
da te differenti.

Oggi le guerre 
le vedi in TV
sei già abituato 
a vedere massacri
che in pasto 
ai tuoi occhi 
son dati,
rendendo la guerra 
una cosa banale
una routine 
di tutti i giorni.

Ricorda ragazzo
la vita
non è banale,
è il più gran valore 
che ognuno possiede
è un dono prezioso
difendilo, 
sì, 
ma  con amore
la guerra non serve 
se dopo si muore,
la morte non è 
di suo pari valore.

Ricorda ragazzo
ricorda il valore
a quelli che un giorno 
racconterai l’orrore
per insegnare loro,
di amare e non odiare,
se vuoi che il mondo in meglio 
possa cambiare. 
                                           
Ricorda ragazzo!

Anna Giordano
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2 commenti:

  1. Napoli ti ama
    e tu lo ricambi per la vita.

    I versi sono
    semplicemente grandiosi.

    Lupo

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  2. Grazie Lupo per questo splendido commento.
    Ciao

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