Temps de pandémie
Dans le cœur de l’ile de ma solitude,
baignée par les vagues Rouges et orageuses,
coucher de soleil
d'une liberté
qui galope entre l'orange et le jaune
pour vivre rien que dans la pensée
déjà l'expérience de l'aube,
tellement attendue,
qu’elle puisse
encor s'habiller
de lumière éternelle et blanche
Anna Giordano.
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Soupir
Sur le fragile fil d'une pensée
le songe s'éteint dans un après-midi d'été.
Dans les bras d’un soleil en déclin,
sur le boulevard du soir, un soupir…
Vent aux voiles d'un destin
qui navigue de rive en rive,
à la recherche d'un refuge,
un havre de paix,
où la lumière se réduit…
dans le ciel crépusculaire
éclairé par un regard,
qui refléte la lueur d’un dernier espoir.
dans le ciel crépusculaire
éclairé par un regard,
qui refléte la lueur d’un dernier espoir.
Sospiro
Sul fragile filo di un pensiero
si spegne il sogno nel pomeriggio estivo.
Nelle braccia del sole in declino
sul viale della sera, un sospiro…
Vento alle vele di un destino
che naviga di riva in riva
in cerca di un rifugio,
un eremo di pace.
Dove la luce si riduce…
nel cielo crepuscolare
illuminato da uno sguardo,
che riflette il bagliore di un’ultima speranza.
Anna Giordano
2013
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Force de gravité.
Entre les latitudes de nos coeurs
demeure dans l'espace intemporel,
cet amour inlassable qui nous lie.
Entre un méridien et l'autre de nos vies
tempêtes et ouragans
dévastent notre façon d'être,
mais rien, ni personne
pourra jamais briser
la force de gravité qui, imperturbable,
nous unit.
Forza di gravità.
Tra le latitudini dei nostri cuori
dimora nello spazio senza tempo,
questo instancabile amore che ci lega.
Tra un meridiano e l’altro delle nostre vite,
tempeste ed uragani sconquassano il nostro vivere,
ma niente e mai nessuno arriverà a spezzare
la forza di gravità che imperterrita ci unisce.
Anna Giordano- 2013
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Destin
Tu es part de moi et
Tu es part de moi et
dans ma vie tu glisses
en saisissant mon âme.
Dernières notes d'une valse,
secondes rapides
que je serre entre mes doigts,
mais il n’y a que fumée ...
Je remonte à travers toi le chemin long
et je suis tes traces comme un chien.
Or, je t’en prie, arrête-toi!
mais il n’y a que fumée ...
Je remonte à travers toi le chemin long
et je suis tes traces comme un chien.
Or, je t’en prie, arrête-toi!
Ne me laisse pas, destin
et redonne moi les rêves
oubliés dans ton écrin
et efface les minutes
d’une larme tremblante
que baigne mon temps.
Destino
Tu sei parte di me e
nella mia vita scivoli
catturandomi l’anima.
Ultime note di un valzer,
celeri secondi
che stringo fra le mie dita.
Purtroppo è solo fumo…
in te rimonto il mio cammino lungo
e seguo le tue tracce come segugio.
Ma, ti prego, fermati!
Non lasciarmi, destino,
ridonami i miei sogni
dimenticati nel tuo scrigno,
e cancella i minuti di una lacrima tremante
che bagna il mio tempo.
Anna Giordano
2013
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La fin d’un jour
Reluisent les feuilles du chêne
et des éclats de rubis
éblouissent le regard
à chaque souffle du vent.
Derrière le géant
se cache le soleil
laisse couler son sang
et doucement il meurt.
L’aire frémit
de son dernier soupir
la nuit voile de deuil
le ciel rouge de honte
pour n’avoir su empêcher
une fois de plus sa mort.
La fine di un giorno
Brillano le foglie della quercia
e schegge di rubini
ad ogni soffio di vento
abbagliano lo sguardo.
Dietro al gigante
si nasconde il sole
lascia colare il suo sangue
e dolcemente muore.
Freme l’aria
del suo ultimo sospiro
la notte vela di lutto
Il cielo rosso di vergogna
per non aver saputo impedire
ancora una volta
la sua morte.
11 Agosto 2012 Anna Giordano
11 Agosto 2012 Anna Giordano
Fleur de lis.
Fleur blanche de lis
ta peau es douce
chimère unique
espoir de l’âme
tu es le rêve
que j’embrasse le soir...
De ta peau je m’habille
éternelle merveille…
Lune blanche tremblante
île douce de mes vers
où la voix du silence
dans la paix s’éclipse.
Giglio ( dedicata alla luna)
Fiore bianco di giglio
liscia è la tua pelle
unica chimera,
speranza dell’anima
tu sei il mio sogno
che abbraccio la sera…
Di pelle tua mi vesto
eterna meraviglia…
Luna bianca tremante
dolce isola dei miei versi
dove la voce del silenzio
nella pace si eclissa.
Pour…
Pour évoquer la lumière,
je raconterai le soleil de tes yeux.
Pour évoquer la mélodie,
ferai-je écouter le son de ta voix.
ferai-je entendre
les battements de ton cœur
Pour évoquer l’amour…
je parlerai de toi.
Per…
Anna Giordano
Per…
Per evocar la luce,
racconterei il sole dei tuoi occhi .
Per evocar la melodia,
farei ascoltare la tua voce.
Per evocar la vita,
farei sentire i battiti del tuo cuore.
Per evocar l’amore,
parlerei di te.
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En t’éclosant,
tu ouvris tes pétales au temps,
candides comme neige.
Le nectar de ton calice
tu offris au soleil,
en échange de sa vitale caresse,
qui te permis
pour un seul jour
vivre ta beauté éphémère.
Apristi al tempo i petali,
candidi come neve.
Il nettare del tuo calice
offristi al sole
in cambio della sua vital carezza,
che ti permise,
per un giorno solo,
vivere
l’ effimera tua bellezza.
Anna Giordano
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Délicatesse
Rouge vermeil
tu t’agites au soleil
sur ta tige frêle,
douceur du printemps,
parmi le blé vert
ton corps se plie
sous le souffle du vent.
Corolle délicate
velours soyeux ,
lèvres de pourpre
fleurissent dans les champs.
Tu fanes et t’effeuilles
papier de soie
le vent te cueille
et t’emporte avec soi,
pour chanter à ce monde
ta beauté délicate,
fleur rouge vermeil
fleur de coquelicot.
Delicatezza
Rosso vermiglio
che ti agiti al sole
sul tuo stelo fragile
dolcezza primaverile,
nel verde del grano
il tuo corpo si piega,
sotto il soffio del vento.
Delicata corolla,
velluto setoso,
labbra di porpora
infiorano i campi,
appassisci e ti sfogli
come carta di seta
il vento ti coglie
ti porta con sé,
cantando al mondo
delicata bellezza,
fiore rosso vermiglio
fior di papavero.
Rosso vermiglio
che ti agiti al sole
sul tuo stelo fragile
dolcezza primaverile,
nel verde del grano
il tuo corpo si piega,
sotto il soffio del vento.
Delicata corolla,
velluto setoso,
labbra di porpora
infiorano i campi,
appassisci e ti sfogli
come carta di seta
il vento ti coglie
ti porta con sé,
cantando al mondo
delicata bellezza,
fiore rosso vermiglio
fior di papavero.
Anna Giordano
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Les enfants et le Burulì
Blanc
le fond de leurs grands yeux noirs,
le fond de leurs grands yeux noirs,
Blanches
les petites dents comme leur âme.
les petites dents comme leur âme.
Noire
la peau de leur corps,
la peau de leur corps,
ainsi comme la mort
qui fauche leur sort.
qui fauche leur sort.
Noire
et crépue la chevelure,
et crépue la chevelure,
qui seulement pour peu, d’entre eux,
deviendra blanche.
I bambini e il Burulì.
Bianco il fondo dei loro occhioni neri,
bianchi i dentini come la loro fede .
Nera la pelle del loro corpo,
così come la morte che falcia la loro sorte,
neri i loro capelli crespi,
che ahimè, per pochi
diventeranno bianchi .
Anna Giordano
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Dédié aux enfants africains touchés par Buruli
Les yeux de la souffrance
Yeux qui demandent
sans parler,
tacites questions
par eux prononcé,
par eux prononcé,
mettent dans le cœur
de ceux qui les regardent,
de ceux qui les regardent,
l’envie de leur donner
un brin d’amour.
un brin d’amour.
Enfants,
qui nous quittent,
qui nous quittent,
sans avoir demandé:
ni de venir au monde,
ni de devoir mourir.
Passifs,
sans prétentions,
sans prétentions,
acceptent leur mal
comme âmes
sans défense.
sans défense.
Leurs yeux
parlent pour eux
parlent pour eux
le temps:
froid calculateur,
sans âme,
impitoyable
impitoyable
trace le sentier infernal
qui les attend.
Gli occhi della sofferenza.
( dedicata ai bambini africani affetti dal Burulì)
Occhi che chiedono
senza parlare,
senza parlare,
tacite domande
da essi pronunciate,
da essi pronunciate,
mettono nel cuore
di chi li sta’ a guardare,
di chi li sta’ a guardare,
la voglia di dar loro,
un briciolo d’amore.
un briciolo d’amore.
Bimbi che se ne vanno,
senza aver domandato
ne’ di venire al mondo,
ne’ di dover morire.
Passivi ,
senza pretese,
senza pretese,
accettano il loro male
come anime indifese.
I loro occhi parlano
la tenera età
ne fa’le spese,
ne fa’le spese,
il tempo:
freddo calcolatore,
senza anima,
impassibile,
impassibile,
traccia il sentiero infernale,
che li attende .
Anna Giordano
Depuis mon lit
j’écoute le vent souffler
Un corbeau
Le temps s’écoule
derrière ces vitres…
Les souvenirs sont aux aguets
et ils me plongent dans le passé.
Le vent souffle,
le vent refoule mes pensées,
et ils ne restent que les regrets.
Dal mio letto
ascolto il vento
un corvo gracchia
e i gridi dei bambini nel cortile
Il tempo scorre
dietro questi vetri …
ed i ricordi sono in agguato
immergendomi nel passato.
Il vento soffia
il vento respinge i miei pensieri
e restano che i rimpianti.
Se rappeler pour ne pas oublier
Rappelle toi mon garçon
de la guerre passée,
même si ni toi et ni moi
l’avons vécue.
Rappelle toi mon garçon
ce que les autres ont subi
et nos parents
nous ont raconté.
Ce que les hommes
ont infligé
à leur semblables
sans pitié
même pas pour qui était
juste né.
Vieillards, enfants,
femmes et hommes
qui comme faute
ont les a accusé
d’être
nés juifs.
Eux, venez,
rappelle toi mon garçon,
arrachés de leurs lits
pendant qu’ils dormaient,
pendant qu’ils mangeaient,
pendant qu’ils priaient,
tout simplement
pendant qu’ils vivaient.
Leur faute?
Défendre leurs propres racines
comme aujourd’hui
tu défends les tiennes.
Rappelle toi mon garçon
de ne pas haïr
ceux
qui de toi sont différents.
Aujourd’hui les guerres
tu les vois à la télé
tu est déjà habitué
à voir les massacres
qu'ont donne en repas
à tes yeux,
rendant la guerre
une chose banale,
une routine
de tous les jours.
Rappelle toi mon garçon,
la vie n’est pas banale,
c’est la plus grande valeur
que chacun possède,
elle est un don précieux
défends-la, oui,
mais avec amour,
la guerre ne sert à rien
si après ont meure.
La mort,
n’est pas de son égale valeur.
Rappelle toi mon garçon
rappelle la valeur
à qui un jour
tu raconteras l’horreur
pour leur apprendre à aimer
et ne pas haïr,
si tu veut que le monde
un jours
puisse de paix jouir.
Rappelle toi mon garçon.
Ricordare per non dimenticare
(in memoria alle vittime dell’Olocausto)
Ricorda ragazzo
la guerra passata
anche se né tu e né io
l’abbiamo vissuta.
Ricorda ragazzo
quel che gli altri hanno patito
e che i nostri padri
ci hanno raccontato.
Quello che gli uomini
hanno inflitto
ai propri simili
senza pietà
neppure per chi
era appena nato.
Vecchi, bambini
donne e uomini...
li si accusava
d’essere nati ebrei.
Essi, venivano,
ricorda ragazzo,
strappati dai letti
mentre dormivano,
mentre mangiavano,
mentre pregavano,
semplicemente,
mentre vivevano.
La loro colpa?
Esser custodi
delle proprie radici
come tu oggi
lo sei delle tue.
Ricorda ragazzo
di non odiare
coloro che sono
da te differenti.
Oggi le guerre
le vedi in TV
sei già abituato
a vedere massacri
che in pasto
ai tuoi occhi
son dati,
rendendo la guerra
una cosa banale
una routine
di tutti i giorni.
Ricorda ragazzo
la vita
non è banale,
è il più gran valore
che ognuno possiede
è un dono prezioso
difendilo,
sì,
ma con amore
ma con amore
la guerra non serve
se dopo si muore,
la morte non è
di suo pari valore.
Ricorda ragazzo
ricorda il valore
a quelli che un giorno
racconterai l’orrore
per insegnare loro,
di amare e non odiare,
se vuoi che il mondo in meglio
possa cambiare.
Ricorda ragazzo!
Anna Giordano
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Napoli ti ama
RispondiEliminae tu lo ricambi per la vita.
I versi sono
semplicemente grandiosi.
Lupo
Grazie Lupo per questo splendido commento.
RispondiEliminaCiao